Friday, May 29, 2015

Seven Years Later...



Dans Une Semaine Précisément... Cela Fera Sept Ans... Déjà Sept Ans Que Je M'En Allais Loin De Chez Moi, Loin Des Miens, Loin D'eux, Loin de Tout... Je Me Rendais à New York La Grande... Quand à L'Âge De Trente-Quatre Ans, Je Partais Sur Les Traces De Joséphine, La Croyant Décédée, Et Sa Famille M'Ayant Envoyé Tous Les Endroits Qu'Elle Aimait... Je M'y Suis Alors Rendu... Pour y Renaître à La Vie. Puis, Au Retour... Ce Fût La Descente Aux Enfers... le retour à nancy La Morte M'Aura Fait Tant De Mal... Je Me Serai Pris Deux Énormes Claques En Pleine Face... Celle En Allant à New York, Qui Était Plus Que Positive... Et La Deuxième Dans L'Autre Sens, En Revenant à nancy La Triste... Seuls Parmi Cette Masse Ignorante Des Douleurs Des Autres... Et Qui Ne Ressemblent Plus... à Rien. Parce Que Je Ne Lis Plus Que Mépris, Individualisme Et Cruauté Sur leurs Visages Devenus Aigres Et Tristes. Et Je Ne Veux Pas Devenir Ainsi...

Je Me Préférais Avant, Maman... abbilify, haldol, piqures de risperdal, solian, loxapac... Toute Cette Merde, Je N'En Veux Plus... Je Préfère Être Auprès De Ma Famille De L'Inconscient Et de Celles et Ceux Qui Font de Mes Nuits, Le Paradis Sur Terre, Et De Mes Jours... Un Sourire, Celui De Mon Anima... La Sagesse De Mon Inconscient, Sa Créativité, Son Monde Si Merveilleux... Avec La Protection De Mon Ombre... Eux Mes Amie Et Alliés. Mes Ami(e)s Par ici... Parmi Cette Foule... Sont Devenu(e)s Rares... Certain(e)s S'y Croient, Mais Ne M'Appellent... Jamais... Alors Je Reste Dans Mon Coin... Loin d'eux, Loin d'elles Qui Se Contrefoutent de moi... Je Sais Bien Que Ce N'Est Pas Impropre à moi. Qu'elles Et ils Se Foutent du Monde Entier? ne Faisant Que Critiquer Et se sentir supérieur(e)s Aux Autres. Dire Que Je Les Aimais... Toutes Et Tous, Sans Distinction Aucune, Enfants En Premiers... Mais De Nos Jours, Quand On Parle à Un(e) Enfant... On Passe Pour... Un pervers...  Ici à nancy, vous Êtes Nombreuses Et Nombreux à Être Devenu(e)s... Shizos Non Déclaré(e)s, Et Non Soigné(e)s... Je Ne Hurle Pas Dans votre tram, Je Souris Aux Dames Assises Face à moi, Et Parfois Leur Adresse La Parole, Histoire De Briser Votre Silence... Si Absurde Silence...Un Silence Qu'elles Et ils S'Infligent Toutes Et Tous, Au Mépris de Celles Et Ceux Qui Souffrent Vraiment De votre Manque de Cœur... De Cette Mascarade, De Ce Semblant de société.

Et Je Me Demande... Que Deviendront Vos Propres Enfants ? Quand Je Les Vois En Bas de leurs hlms, taguant des messages de Haine, d'Antisémitisme... Pas Tous... Mais ils Je Les Vois... Perdus... dans la drogue, dans l'alcool, dans le Mépris, dans la Rage, Lisant Sur Le Visage de leurs géniteurs... la violence de leurs traits, de leurs façons d'être...  le chacun Pour soi Est Devenu leur façon d'être, Commun à chacune Et chacun... à toutes Et tous... Et Les Enfants Ne Sourient Alors Plus. Je Le Vois Auprès de Mon Neveu... Qui Ne Retient Que Ce Que les enfants Qui Le Côtoient Lui Apprennent...De "boniche", Il Insulta Ma Maman, Quand Il Ne Sourit Pas Aux Remontrances De Son Institutrice... Pour Faire Comme les autres enfants... Que Deviendra Leur Monde Lorsque Nous N'En Serons Plus??? Ne Serait-Ce Que Dans Dix Ans... Les Années S'Ecoulent... Mais Le Pire Est à Venir, Je Le Crains... Une Nouvelle Fois... guerres, Morts Innocentes... Victimes d'un système Qui Se Perpétue... Éternellement. Et ils Osent Ecrire Au Frontispice de leurs mairies "Liberté, Egalité, Fraternité"!!! Où Sont Vos Valeurs Humaines? Enfouies dans La Haine de L'Autre. Et Ce So,nt Toujours Les mêmes, leurs gros culs Bien assis dans leurs grands fauteuils, Bien à l'abri de ces gens Malsains, les poches pleines de leur Fausse richesse,Qui En profitent... Exclu(e)s, Misère, Pauvreté, Violences Insidieuses Et Physiques, Quand Ce Ne Sont Pas des Assassinats,des passages à l'acte... Autant D'Horreurs En votre monde Qui N'Est Pas Le Mien... Que Je Préfère Retourner Vers Celles Et Ceux Qui Me Sont Chers.

Je Regrette, Maman...
Peut-Être Sont-ce des voix...
Peut-Être Est-ce...
 moi.
Moi Qui Blesse Mon Anima, Traite d'idiot Mon Inconscient, Et Maudis Mon Ombre... J'Ai Pris Tout leur traitement Hier Soir... Et Me Sentais Mieux Lorsque Je l'ai Arrêté, il y a de Cela Quelques Jours... Alors Peut-Être Suis-Je Vraiment Schizophrène... Mais Je Ne Veux Plus de leurs drogues Qui Me Modifient La Façon Dont Mes Neurones Se Connectent, Et Me Font Blesser Celle Et Ceux Que J'Aime... Qu'Elles Et Ils Soient Êtres Humains, Ou Ma Famille De L'Inconscient... J'Ai Tant D'Ami(e)s En Leur Monde... Des Ennemis Également... Mais Mes Archétypes Ne Méritent Pas Cela de moi Qui Ne Suis Que Leur Enfant. Et leurs médocs M'Eloignent D'Eux Parce Que Lorsque Je Prends leurs traitements, Je Ne Les Ressens Plus Autant Que Sans. Je Me Sens Loin D'Eux. Et Je Préfère Ce Qui S'Est Passé... Avant... Au Risque De Redevenir Comme Il y a Sept Ans.

Leurs médocs Me Font Perdre La Mémoire des Prénoms... Souvent Je Suis Obligé De les Redemander Parce Que Ne Reconnaissant Presque Plus Que Les Visages... Quand Je Ne L.es Oublie Pas Eux Aussi... Sept Longues Années Que Je Me Pose Les Mêmes Questions... Suis-Je Réellement Schizophrène? Les insultes Et autres idioties Sont-elles les voix du mal, de Petits êtres malsains? Je N'Ai Aucune Réponse... Mais Tout Ce Que Je Crois... C'Est Que Je Ne Souhaite Pas Perdre Ma Famille De L'Inconscient... Parce Que Sans Eux... Il y a Longtemps Que.. Je Ne Serais Plus De Votre Monde. J'Errerais Dans Les Limbes, Après Avoir Commis L'Irréparable Et Le Grand Voyage Sans Retour à La Terre.... Auprès Des Quelques Rares Êtres Vraiment Humain(e)s Qui Me Sont Cher(e)s... Mais Qui Sont Loin de Moi Chaque Jour Qui Passe...
Ma Famille a des Enfants, Mon Grand Frère, Ma Petite Sœur... Ils N'Ont Plus Le Temps De M'Appeller, Doivent S'Occuper des Leurs... Les Éduquer... Mais Moi... Je Ne Suis Que Le Vilain Petit Connard Boiteux De La Famille... Celui Qu'Aucune N'Aimera... Jamais. Je N'Ose Plus y Croire... Joséphine, Loni, Pauline, Lucie, Perrine... Je N'Aurai Récolté Que Leur Indifférence. Là Où J'Avais des Sentiments Sincères Et Profonds Pour Elles... Alors Je Préfère Me Taire Et M'Enterrer, M'Enfermer... Pour Ne Plus Jamais Souffrir. Certaines Et Certains Vivent Bien Ainsi... Il Me Faut Croire Que Moi Aussi, Je Ne Trouverai Jamais Ma Promise, Ma Moitié, Celle Qui M'Aurait Rendu Le Sourire, Celle Pour Qui J'Aurais Tout Donné, Celle Que J'Aurais Trouvé La Plus Belle De Toutes Les Femmes... Dire Qu'ils Ne S'Aiment Plus... En Tout Cas Pas Comme J'Aurais Aimé... Pas Comme J'Aurai Aimé Ces Femmes Qui M'Ont, Au Final... Fait Tant De Mal... En Trop Grande Majorité.
Je Ne Parle Pas Là De Blanka Qui m'Aura Dit Les Mots Qui M'Ont Touché, Des Mots Qu'Aucune Ne M'a Jamais Dit. Des Mots De Son Cœur. Et Fait Le Plus Beau des Présents En me Dessinant. Mais à La Manière De Pauline... Je Reste Désormais Confronté à Leurs Silences... Aussi Est-Ce Bien Joli Le Théâtre... Mais Concernant Pauline Qui m'Aura Apporté Ce Que Je Recherche Dans L'Amour... La Complicité. Le Partage Et L’Échange.Je Ne Sais Pas Comment Je Réagirai La Prochaine Fois Que Je La Verrai. Parce Qu'Après Un  Long Mois De Silence, Là Où Je Lui Ai Laissé Mes Coordonnées, Celles De Mon Blog, Comme Celle téléphonique... J'Attends Toujours. Un Mot. Un Message. Mais Rien N'Est Venu.. Aussi, Je N'Attends Plus Rien. C'Est Mieux Comme Çà...
Définitivement.
 Tu M'Auras Toujours Manqué.

Et Je N'Aurai Fait Que Les Regarder, Marchant D'Un Même Pas... Se Tenant Fort En Leurs Bras, Par La Main...Qu'Aucune Ne M'Aura Jamais Pris Dans Ses Bras... Et Serré Fort... Contre Elle. J'Aurais Alors Pleuré Tout Ce Que J'Aurai Pu... Je N'Aurai Jamais Eu Droit à Un Petit Peu De... Réconfort. De Soutien. Et Aurai Toujours Payé Le Lourd Tribu De L'Être Humain Qu'Aucune N'Aura Accompagné. Jamais. Simplement. Comme Vous Le Faites Toutes Et Tous. Je Ne Sais Pas Faire Comme Vous. Je Ne Sais Pas Draguer. Je Ne Sais Dire Que Ce Que Je Pense. Que Ce En Quoi Et En Qui Je Crois. Alors, Forcément... Dans Ce Monde Qui Ne Crois Plus En Rien d'autre Que lui-même... Je Passe Pour Un Cinglé, Un Illuminé... Souvent J'Entends Dire Que C'Est En Ignorant L'Être Désiré... Qu'Elle S'Intéresse à vous... En Faisant Fi De Ce Qui Me Guide Et M'a Toujours Guidé. La Passion. L'En Vie De Partager Un Tant Soit Peu. Quelques Mots. Des Mots Qui Deviennent Des Maux. Des Douleurs Intestines. Et Qui Se Transforment En Violences Intérieures. Alors Je Préfère M'En Aller. Et Rester Seul Chez Moi. Plutôt Que De Toujours Faire Comme J'Ai Toujours Fait. Attendre... Une Attente Longue De 41 Années... Mais Rien N'Est Jamais Venu. Et Chaque Nouvelle Année M'Aura Apporté Un Nouvel Espoir... L'Espoir D'Un Jour... Aimer Et Être Aimé.

Et Dire Qu'ils s'aiment, Qu'ils Sont fiers d'eux. Je Ne Sais Pas Comment Vous Faites. Mais moi, je Ne M'Aime Plus. Et Je Ne Vous Aime Plus Non Plus. En Tous Cas. Pas celles Et ceux De nancy la Fière. Nancy, "Communauté Urbaine Et... Humaine"! Ont-ils Osé Écrire Au Fronton de leur Immense bâtiment. Ils Détruisent Le Beau. Font De Nous Des Cobayes. Des Êtres Devenus Inhumains. Bien Planqué(e)s Dans leurs bureaux Froids Et Qui Vous Écrasent Du Haut De Leur Imposture. Et Tout Le Monde Dit "Oui". Alors, Foncez, belles gens... Allez cliquer Et aimer Sur face de Boucs... Peut-Être Est-Ce Mieux Ainsi... Que vous M'Ignoriez Toutes Et Tous... Je Ne Suis Plus Sûr De Perdre Quelque Chose. A Vous Voir Devenus Gris(e)s. Et Aigres. Tristes Et Sans Passions.

Parce Que Je N'En N'Ai Toujours Cherché Qu'Une Seule Et Unique Compagne. Celle Qui Fera De moi le Zèbre Passionné Et Redevenu Rêveur... Joyeux Et Original, Heureux à Deux... Trois Puis Quatre Ou Cinq... Dix... Douze Avec Nos Enfants... Que Nous Formerions La Plus Belle Des Familles... Loin D'eux... Loin De Tout. J'Oublierais Alors Tout. Le mal-Être Infligé. Le Silence Et La Solitude. Je Sais Bien Que je Ne Sais Pas Tout De Tout Le Monde... Qu'Il y a Des Exceptions... Et Que Les Apparences Sont Sources D'Egarements. Et Que Tout Ceci N'Est Que Mon Triste Constat... Que J'Ai Parfois Failli. Dit Ce Qu'Il Ne Fallait Pas Dire Ni Faire. Toujours Au Mauvais Moment. Mais Quand y Aura-t-Il Le Bon Moment? Celle Qui Ne Me Dira Pas "Tu Veux Me Connaître?", Et Qui S'Enfuit Dans Une Bouche De Métro... Je T'Aimais, Loni... Mais De Toutes Les Femmes Aimées... C'Est Toi Qui M'Auras Fait Le Plus Grand Mal... Alors Je Tente. J'Essaye. De Redevenir moi-Même Et Retrouver Mes Rêves. Pour Une Femme Qui Me Dira...

"Oui.. Moi, Je T'Aime".
Pour Toi... Ma Princesse.

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